Les abeilles ouvrières de la ruche fabriquent la propolis en amalgamant diverses résines recueillies sur les arbres (bourgeon et écorce) par les butineuses, auxquelles elles ajoutent leurs sécrétions salivaires et de la cire. Sa couleur varie du jaune clair au brun foncé en fonction des espèces d’arbres disponibles localement, de la saison et du climat. Les abeilles favorisent le saule, le bouleau et le peuplier.
Le mot vient du grec « pro » (devant) et « polis » (la cité, la ville), signifiant « entrée de la ville ». Dans l’Egypte antique, la propolis servait à la préparation de l’embaumement, comme antiseptique et cicatrisant. Les Incas du Pérou la consommaient pour réduire la fièvre. Au Moyen-Âge, elle servait à soigner les plaies.
La matière entière est utilisée en phytothérapie, après un lavage et une élimination de la cire. La récolte par l’apiculteur se fait en raclant les cadres et les parois de la ruche ou à l’aide de grilles en plastiques alimentaires, dans le respect et l’intégrité des abeilles. Ce mode de récolte assure une propolis pure, non polluée, fraîche et riche de ses principes actifs conservés.
La propolis est une résine recueillie par les abeilles, qui l’utilisent dans l’entretien de la ruche pour en assurer l’étanchéité et la solidité, colmater les fissures et embaumer. La propriété antiseptique de ce produit de la ruche a été démontrée dans les essais cliniques. On l’utilise en partie pour aider à apaiser les maux respiratoires et soutenir les défenses naturelles.