L’iode participe à la régulation du métabolisme cellulaire en régulant le fonctionnement des hormones thyroïdiennes T3 (tri-iodothyronine) et T4 (tetra-iodothyronine). Cette régulation est fondamentale dans la thermogenèse (la production de chaleur pour maintenir l’organisme à 37°C) et l’équilibre énergétique au niveau des glucides, des lipides et des protéines.
L’iode est nécessaire dans la croissance des os, le développement du cerveau, ainsi que le développement et le fonctionnement des muscles.
L’iode est absorbé au niveau de l’estomac et du duodénum. Il est capté par la thyroïde et éliminé dans les urines, ce qui fait que l’organisme ne peut pas stocker longtemps cet oligo-élément.
Les études ont montré que les besoins en iode des enfants européens sont couverts. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) rapporte toutefois que 43% des femmes françaises en âge de procréer disposent d’un apport insuffisant.
Les déficits et les carences sont possibles chez les personnes vivant dans les régions où les sols et les eaux sont pauvres en iode et où la consommation de poissons de mer et de sel iodé n’est pas courante, majoritairement les régions montagneuses.