Les oméga 6 font partie de la famille des acides gras polyinsaturés, dits aussi acides gras essentiels, au même titre que les oméga 3, 7 et 9. Ces lipides indispensables proviennent uniquement de l’alimentation. Ils contribuent au bon fonctionnement cellulaire et nerveux mais doivent être consommés avec modération pour ne pas nuire à l’équilibre avec les oméga 3.
Les oméga 6 agissent surtout comme précurseurs à la synthèse de plusieurs molécules comme la prostaglandine, qui intervient dans l’activité des cellules neuronales, les sécrétions gastriques ou la contraction de l’utérus et du leucotriène, un médiateur de réactions cellulaires. Ils font partie intégrante de la membrane cellulaire.
Les Français atteignent les recommandations quotidiennes d’oméga 6 conseillées d’environ 11 grammes pour les hommes et 6 grammes pour les femmes. Il existe toutefois un déséquilibre important avec l’apport en oméga 3. Une alimentation équilibrée devrait apporter cinq fois plus d’acides gras oméga 6 que d’acides gras oméga 3. Or, à ce jour, c’est quinze fois plus. En cause, les habitudes alimentaires riches en produits contenant du tournesol, du soja et du maïs, provenant principalement des produits transformés issus de l’industrie agro-alimentaire.
Le ratio idéal se résume à consommer 1 oméga 3 pour 5 oméga 6. On trouve les meilleures sources d’oméga 6 dans l’huile de pépins de raisin, l’huile d’onagre, l’huile de bourrache, l’huile de noix, l’huile de chanvre, les graines oléagineuses (notamment les graines de tournesol), les légumineuses, le jaune d’œuf, la viande de porc et les volailles nourries au maïs. L’huile végétale doit être bio et de première pression à froid. L’huile de colza est la plus équilibrée en oméga 3, 6 et 9. De plus, elle est plutôt bon marché.
Les oméga 6 contribuent au bon fonctionnement cellulaire et nerveux.