Originaire d’Afrique tropicale (Sénégal, Cap Vert, Kenya, Angola, Namibie, Madagascar), le baobab est un arbre de vingt mètres de haut facilement reconnaissable à ses branches rappelant des racines. Son nom apparaît pour la première fois en 1592 dans le livre d’un botaniste vénitien, Prospero Alpino (1553-1617). Le terme « ba hobab » viendrait de l’arabe « bu hibab », qui signifie fruit aux nombreuses graines. Mais, le premier à en publier une description botanique est le Français Michel Andanson (1727-1806). Ce n’est qu’en 1952 qu’une nomenclature représentant les huit espèces différentes de baobab est proposée. Le document de référence du genre adansonia est une révision publiée en 1955.
Le baobab, cet arbre majestueux de la savane et des régions sèches d’Afrique, donne des fruits richement dotés en nutriments. La pulpe et les graines sont réduits en poudre pour être commercialisés en tant que « superaliment ». Le baobab peut vivre jusqu’à deux mille ans. Consommer de la poudre de baobab permet de s’offrir un supplément d’énergie issu de cette force vitale exceptionnelle.
Les feuilles de l’espèce Adansonia digitata peuvent atteindre vingt centimètres de diamètre. Les fleurs, blanches, grandes, pendantes et comestibles, ne vivent que douze heures avant de se détacher. Leur floraison commence en fin de saison sèche ou juste avant les pluies. Les fruits, de forme ovoïde, à coque dure, sont appelés « pains de singe ». Ils se développent cinq à six mois après la floraison. Un fruit contient plusieurs centaines de graines et de la pulpe.