La verveine (Verbena officinalis), également appelée herbe sacrée, était considérée comme une « plante aux mille vertus » dans l’antiquité par les druides celtes ainsi que par les médecins grecs et romains.
La verveine officinale ou sauvage est une plante vivace de la famille des verbénacées qui mesure entre 20 et 80 cm de haut. Son habitat s’étend sur tous les continents sauf l’Océanie et elle apprécie les bords de chemins ainsi que les prés et clairières.
La verveine officinale ne doit pas être confondue avec la verveine exotique, également appelée verveine tropicale qui est en réalité la litsée citronnée, un arbuste tropical dont le seul point commun avec la verveine est le parfum.
La verveine est une plante qui est très utilisée depuis l’antiquité où elle était considérée comme sacrée tant par les druides celtes que par les médecins grecs et romains. Son utilisation a traversé les temps et la plante était également très appréciée au moyen-âge, notamment par Hildegarde De Bingen, et son utilisation n’a régressé que lors de l’avènement de la médecine moderne.
Les médecins de l’antiquité et de l’époque médiévale attribuaient de nombreuses propriétés à la verveine tant au niveau médicinal qu’ésotérique : elle était réputée pour aider à soulager les troubles digestifs, nerveux, rénaux, la fatigue, les crampes et favoriser la venue des menstruations. Elle était également réputée pour éloigner les serpents, les mauvais esprits ainsi que pour jeter ou lever des sorts. Les druides et certains médecins de l’antiquité pratiquaient des rituels pour la cueillette de la verveine.
Au XIXe siècle, elle était utilisée pour abaisser la fièvre, stimuler le rein, diminuer les douleurs, évacuer les encombrements des bronches et calmer les nerfs.
Il est également possible d’extraire une huile essentielle des feuilles de verveine, mais le faible rendement (environ 500 kg de plante par litre) en fait une huile relativement coûteuse. Le Dr Bach utilisait également la plante pour en faire un élixir floral.