L’aloe arborescens, également nommée « aloès arborescent », « candélabre » ou « corne de bélier », est utilisée depuis 5 000 ans en Chine et en Égypte pour ses vertus médicinales orientées vers les soins de la peau. Jadis considérée comme la « plante miracle », ses bienfaits supérieurs à l’aloe vera s’utilisent à la fois en externe et en interne.
L’aloe arborescens est une plante vivace succulente cousine de l’aloe vera, de la grande famille botanique des asphodélacées, qui compte plus de 300 espèces différentes. Originaire d’Afrique, cet arbuste est très répandu au Malawi, au Mozambique et au Zimbabwe, mais aussi dans le Sud de la France. L’aloe arborescens présente des fleurs rouges dont la floraison a lieu en hiver, ainsi qu’un feuillage persistant, qui affectionne les sols riches mais drainés. L’ensemble peut atteindre jusqu’à quatre mètres de hauteur et agrémente les rocailles, les jardins méditerranéens ou les serres froides en massifs majestueux.
L’aloe arborescens est traditionnellement utilisé pour aider à apaiser les brûlures cutanées, les petits bobos et les problèmes de peau. Ses vertus ont été découvertes au début du XXe siècle par un prêtre franciscain brésilien, le père Romano Zago, qui en a réalisé une célèbre préparation associée à du miel et de l’alcool, conseillée dans les cures d’élimination des toxines et pour soutenir les défenses immunitaires.
La phytothérapie utilise les feuilles (gel, suc), les fleurs et les bourgeons.