« L’arbre aux 40 écus » (car c’est la somme qu’un botaniste français du XVIIIe siècle a déboursé pour l’achat de cinq pieds de ginkgo biloba) , parfois désigné sous le terme d'abricotier d'argent, vient de la Chine du Sud-est. Il existe depuis plus de 300 millions d’années et chaque arbre peut vivre au moins 1000 ans. Ses fruits et ses feuilles sont utilisés depuis 4 000 ans en médecine traditionnelle chinoise.Le ginkgo a été importé et cultivé aux États-Unis et en Europe, dont la France, au XVIIIe siècle. Ses premières substances actives ont été isolées dans les années 1950 par des chercheurs allemands. Le Japon a choisi la feuille de ginkgo comme symbole de sa capitale.
De la famille des ginkgoacées, le ginkgo biloba est un grand arbre dioïque, c’est-à-dire que certains pieds sont mâles et d’autres femelles. Seuls les pieds femelles portent les fruits, des petites baies jaunes au noyau comestible. Son tronc droit et élancé peut atteindre cinquante mètres de haut.
Une fois séchées, les feuilles de ginkgo sont utilisées en phytothérapie pour fabriquer des extraits standardisés. En Chine, on utilise aussi les graines.
Doté d’une grâce ornementale, d’une longévité exceptionnelle et d’une résistance à toute épreuve, le ginkgo biloba est l’un des arbres les plus anciens de la planète, souvent connu pour avoir été le seul végétal à survivre aux radiations de la bombe atomique d’Hiroshima. Il est l’une des stars de l’industrie pharmaceutique mondiale où il est utilisé pour encourager les fonctions cognitives et les affections liées à la circulation sanguine.
En Asie, les ginkgos sont des fruits cueillis à maturité, à l’automne. Au même titre que la tomate, elles sont cuisinées comme des légumes.
Les feuilles de ginkgo contiennent des substances puissantes comme des polyphénols, plusieurs flavonoïdes antioxydants, des terpénolactones, des ginkgolides et du bilobalide.
Si l’ensemble des modes d’action du ginkgo biloba n’est pas encore bien connu, il semble que ses principes actifs fluidifieraient le sang et protégeraient la paroi des vaisseaux sanguins, à l’instar du cassis (Ribes nigrum) ou du marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum). Ces effets ont été reconnus par les autorités sanitaires mondiales et européennes.
Les feuilles de ginkgo biloba contiennent des substances puissantes comme des polyphénols, des flavonoïdes antioxydants, des terpénolactones, des ginkgolides et du bilobalide
Une cure de ginkgo biloba est utile pour soulager de nombreux maux. Grâce à ses composants précieux qui lui confèrent à la fois des vertus antioxydantes, circulatoires et revitalisantes, le gingko biloba n'est pas loin d'être qualifié de panacée et on retrouve les extraits de gingko biloba au sein de nombreux compléments de phytothérapie aux propriétés médicinales et aux bienfaits désormais bien étudiés. Plus de 400 essais cliniques ont montré ses effets bénéfiques.
Le gingko biloba comporte une activité vasorégulatrice qui le rend bénéfique pour tout l'arbre vasculaire : artères, veines, capillaires.
Il possède de propriétés antiinflammatoires et antioxydantes qui réduisent les dommages oxydatifs de la parois des vaisseaux sanguins ce qui peut le rendre intéressant dans la prévention de la formation de plaques d'athérome ou l’apparition de varicosités. De par ses nombreuses vertus circulatoires, il permet également d'apporter du confort lorsqu'on souffre d'hémorroïdes ou de jambes lourdes.
Cerise sur la gâteau, il aide à diminuer la viscosité du sang et possède une action vasodilatatrice, atténuant ainsi les troubles liés à l'hypertension.
En favorisant la microcirculation cérébrale, on lui reconnait des effets positifs sur la performance mentale et les fonctions cognitives en améliorant la mémoire et la concentration, notamment chez les personnes âgées.
Son action antioxydante protège les neurones contre les dommages oxydatifs. Fort de cette caractéristique, des études révèlent son rôle non négligeable dans l'accompagnent de troubles de perte de mémoire notamment chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer (à ses débuts).
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’usage d’extraits de ginkgo biloba est cliniquement prouvé dans le traitement symptomatique des déficits cérébraux, légers à modérés, liés à la démence sénile.
D'une manière général, il va contribuer à ralentir la progression des inconforts liés au vieillissement du système nerveux.
Bien que ce bénéfice soit controversé dans les résultats de recherches, on souligne souvent le rôle intéressant apporté par la prise de ginkgo biloba dans l'accompagnement des acouphènes de type circulatoire.
En améliorant le flux microcirculatoire perturbé grâce à une meilleur fluidité du sang, l'utilisation du gingko permettrait en complément d'autres soins (gestion du stress, aide auditive...) une amélioration du bien-être chez les personnes atteintes.
Les actifs antioxydants des feuilles de gingko biloba contribuent à protéger les cellules de l'œil contre l'attaque des radicaux libres entrant en jeu dans la maladie de dégénérescence maculaire liée à l'âge ou dans les rétinopathies.
L'action vasodilatatrice du gingko permet également de limiter la pression oculaire et les lésions du nerf optique liées et permet de mieux oxygéner et nourrir les cellules de l'œil (macula, rétine, cornée…), participant à son bon fonctionnement.
On retrouve le gingko dans différents soins cosmétiques, à la fois pour son action circulatoire qui permet d'atténuer l'apparence des télangiectasies (petits vaisseaux sanguins dilatés) dans le de peau couperosée et pour son action antioxydante dans le cas de soins anti-âge notamment.
Les soins capillaires peuvent également contenir des extraits de gingko biloba qui en stimulant la microcirculation du cuir chevelu accroissent la nutrition et l'oxygénation des follicules pileux, rendant les cheveux plus forts et améliorant leur pousse.
En stimulant la circulation sanguine au niveau du foie, le gingko optimiserait les fonctions digestive de celui-ci et de la vésicule biliaire. Ses antioxydants protègent également ces organes de l'oxydation excessive.
D'une manière générale, les propriétés circulatoires et antioxydantes des feuilles de gingko lui valent le surnom d'élixir de vie. Il contribue à protéger l'organisme contre les radicaux libres et à ralentir le vieillissement des cellules. Il donnerait de la force et du tonus aux organismes fatigués et passerait pour un puissant revitalisant.
Le ginkgo biloba a de nombreux effets bénéfiques sur la circulation sanguine, les troubles liés au vieillissement, les jambes lourdes ou encore les troubles de la mémoire
En France, les compléments alimentaires à base de ginkgo sont concentrés de 22 à 27% en flavonoïdes et de 5 à 7% en terpénolactones, soit des principes actifs ginkgolides et bilobalides. L'utilisation du gingko biloba peut se faire sous forme de gélules ou de solution buvables, voire de solutions injectables dans certains pays, ainsi qu’en capsules, comprimés, teintures mères, tisanes et décoctions.
Lors d’une cure, prendre de préférence avant le repas, une à deux gélules trois fois par jour avec un grand verre d’eau pendant 1 à 3 mois en prenant le soin de faire une pause d'1 semaine entre chaque phase de 3 semaines. Commencer la cure à faible dose pendant quelques jours pour vérifier la bonne tolérance.
Prendre de 20 à 40 gouttes dans un verre d’eau, trois fois par jour.
Faire bouillir de 20 à 40 grammes de fleurs fraîches (l’équivalent de deux à trois cuillères à café) dans un litre d’eau. Boire deux à trois tasses par jour.
Le gingko est relativement bien toléré, mais peut présenter, chez certains sujets, quelques effets indésirables comme des troubles gastrointestinaux (nausées, diarrhées), des maux de tête ou encore des démangeaisons ou éruptions cutanées en cas d'allergie à l'un des constituants. Il est recommandé de bien suivre les conseils indiqués par le laboratoire et de bien respecter les doses.
Il existe également des contre-indications à la prise de gingko biloba, notamment chez les personnes qui sont sous anticoagulants, antiagrégants plaquettaires ainsi que chez celles atteintes d'épilepsie.
En cas d’opération, il est recommandé de stopper toute prise de gingko biloba au moins 2 semaines avant l'intervention chirurgicale.
Enfin, par principe de précaution et en l'absence de données cliniques conséquentes, l'utilisation du gingko biloba est déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes.
Voir aussi notre sujet comment utiliser le ginkgo biloba ?
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